Stages Cuisine sauvage / Bushcraft

MAI


 

 Une demi-journée 

       de STAGE Printanier

        Dimanche 5 AVRIL     

           14h - 18 à st julien de Civry

       

       15€/ places limitées/ 

         inscription au 06 80 25 79

         RDV à l'église de Saint Julien de Civry 

 

 Les plantes comestibles sont nombreuses au printemps, leur saveur inédite, pleine de vitalité !

Lors de cette jolie boucle entre forêts et bocages Brinonnais, vous apprendrez à les reconnaître, les cueillir et cuisiner en plein champs pour partager un petit goûter sauvage... et renouer avec notre lien nourricier à la nature.

Bonnes chaussures indispensables ,

Paniers et sacs en papier pour la cueillette, de quoi écrire, dessiner...


AOÛT


       Magie du camps de nuit au bord des lacs secrets du Morvan :

L'esprit du Buschraft ....


Même s'il s'inspire de la Trappe des romans de Jack London, le Bushcraft n'est certainement pas 'Man versus wild' ... Au delà de simples techniques de survie, c'est à l'origine le mode de vie d'hommes qui passaient leur temps dehors, des pionniers du Grand Nord aux rebelles Highlanders...

 

Le bushcraft d'aujourd'hui révèle une sensibilité écologiste et s'apparente à un art de vivre dans les bois : Dormir dehors la nuit en écoutant les animaux, se chauffer, manger et utiliser les ressources de la forêt pour monter son bivouac participe à la joie de vivre au contact de la nature.

Hélas dans les vidéos que je regarde sur le net, Je regrette souvent les connaissances restreintes de ces nouveaux coureurs des bois en matière de végétaux ... Les plantes alimentaires sont pourtant légion et leurs saveurs riches, inédites, déroutantes ! Une aventure à elles-seules !!

Quel plaisir de les glaner lors de marches, d'allumer un feu, d'élaborer des recettes pratiques et goûteuses qui donnent toute sa mesure au feu de camp, mais surtout qui permet de renouer le lien nourricier avec notre planète.

Trappeurs en Herbe

Pour les plus jeunes amateurs de cabanes, une après midi dans la nature inspirée des techniques de survie dignes des 'castors juniors' !

- Cueillette : le printemps est la meilleure période pour les salades sauvages (cardamine, pissenlit,ail

des ours, jeunes feuilles d'arbustes…) ; Apprendre les plantes comestibles, médicinales mais aussi toxiques !

- Construire un abri efficace, fabriquer une ficelle d'ortie...
- Allumer et gérer un feu vertical selon une Technique nordique : le foyer peut se déplacer, servir de flambeau la nuit, de fourneau pour poser une casserole… facile à allumer, ne laisse pas de trace au sol. 

Nous pouvons faire chauffer de l'eau pour une tisane sauvage et griller des chamalows ou cuisiner un

'pain de brousse'
- Fabriquer un savon de cendre et sève.

 

Highlander's camp and plants...

Je souhaiterais ici vous faire partager la chaîne d'un jeune Écossais, Fandabi Dozi, qui expérimente le

mode de vie pastorale des Highlanders du 17/18ème siècle.

Ce type de Bushcraft fait sens pour moi : au-delà des techniques de camps, il appréhende d'une manière vivante les traditions et compétences de ces hommes qui voyageaient dans la lande sauvage.

Le garçon porte le skin dhu  et le grand plaid, admirez son engagement !!

 

 

Ses considérations tant écologiques qu'historiques mettent en valeur le lien unissant les 'fils de la brume' (omniprésente en Écosse) à leur paysage qui a toujours mystérieusement résonné en moi...

Dans la vidéo, il présente la flore acide des Highlands, le nom des plantes en gaélique

ainsi que leur usage et les légendes qui y sont attachées. Fort sympathique initiative !


Cuisine des Bois


Lors de sortie cuisine sauvage inspirées du buchcraft , je présente également des plantes-outils (liens , allume feu, instruments de musique verte...)  et médicinal (hémostatique , anti douleur , cicatrisant..)  utiles aux marcheurs comme aux aventuriers et selon la saison .

- Sortie 'Cuisine sauvage' : 2h, Utile aux marches aux amateurs de marche comme aux aventuriers point point point selon la la saison . 15€/pers sur inscription

- Demie journée 'Buschcraft et WE en Morvan' ('Trappeurs en Herbes' pour les plus jeunes) :

 

de 20€ à 100€/pers (ingrédients et popote compris) pour les groupes constitués

 

Menu de Mai

sur les braises

 

                                                   Plat 

Tarte forestière aux Asperges des bois*

 Champignons, fromage de chèvre et Oxalis*

 Dessert  

 Pommes cuites au beurre et Sirop d’érable

Petit déj' 

   Beignets de Fleur de Sureau et

graines de Cerfeuil Anisé*

 

 


 

Asperge des Bois

 Ornithogalum pyrenaicum

 

Comme l'asperge cultivée, en velouté onctueux  et légèrement piquant au goût de légumes verts ou cuite une minute. En croque en sel, en œuf à la coque, ajoutée aux taboulés, terrines et risottos.

  

   Oxalis

   oxalis Acetosella

 

Dans une salade pour un goût acidulé ; Regorge de vitamine C et de minéraux, il peut remplacer le citron, donne du tonus aux sauces, rafraîchir les plats à base d’œuf... Les jeunes feuilles relèvent les potages.

Cerfeuil Anisé

 Anthriscus cerefolium

 

Subtilement anisé , les feuilles se mangent comme celles du persil , les graines croquantes agrémentent les desserts. Riche en vitamine C et en fer , fortifiant , bon pour les coups de fatigue !


Sauvages gastronomiques


Je mets un point d'honneur à être tout terrain !

Hors de la cuisine des bois je forme également à la Botanique le chef étoilé Frédéric DOUCET,

et fait pour lui des cueillettes de plantes sauvages que vous pouvez retrouver au Restaurant et au Bistro gastronomique à Charolles.

C'est justice que ces plantes hirsutes et sans maîtres trouvent leur place dans les assiettes inventives de Chefs qui leur permettent d'exprimer leur fraîcheur et leur complexité.. 

 

- Ci-dessous, un texte que j'ai rédigé pour ses dossiers aux guides Michelin et Gault&Millau 

- A droite, un  article dans la revu 'Cœurs de chefs' avec Frédéric dans le patio de la Maison Doucet (https://maison-doucet.com/fr/)

 

Les Elites et les Sauvages 

'Nous ne consommons pas que des aliments mais aussi des symboles.'

les plantes sauvages jadis liées à la famine, à la survie ont aujourd'hui le vent en poupe dans le cuisine saine ou gastronomique.

Cette inversion s'est amorcée dans les années 80 lorsque les chefs étoilés ont coopéré avec des botanistes (Veyrat-Couplan à l'origine) et ainsi contribué à relancer l’intérêt pour ces arômes inédits.

 

 

Retour au naturel 

L’intérêt pour la cuisine sauvage accompagne les sensibilités environnementales qui se révèlent aujourd'hui ; fondamentalement elle parle de notre besoin de renouer le lien nourricier avec notre planète : Sur les 8,7 millions d'espèces qui peuplent la terre, nous n'en consommons même pas un quart... Les plantes sauvages alimentaires sont pourtant légion ; beaucoup plus nutritives, leurs saveurs riches et déroutantes, une aventure à elles seules !

 

Ce qui m'intéresse dans la collaboration avec Frédéric Doucet, c'est la sensibilité et la complexité au cœur de sa recherche lorsque je lui présente une plante inconnue.

C'est pour moi une démarche créative  qui rend justice aux herbes sauvages, car ELLES SONT l’EXCELLENCE : Contrairement à la plupart des plantes alimentaires que nous consommons, dont la culture et le goût sont formatés et vidés de substance, ELLES sont restées intactes, ont gardé leur vitalité et leur goût authentique.

 

La description de leur saveur est complexe, met en jeu nos références, notre mémoire, nos émotions...

Pour parler de la consoude il faut évoquer un monde marin, la pimprenelle fait penser à la fraîcheur du concombre pour les uns, à la noix verte pour les autres, parfois un seul arôme en contient 3...

Les combiner est un jeu passionnant car il tranche ou renforce les autres ingrédients : le parfum du lierre terrestre totalement décalé avec celui des fraises, la note 'feu' des graines de cerfeuil anisé réveille la glace aux fleurs de sureau ; c'est le génie des saveurs sauvages... Utilisées sur des pièces de viande ou en eau de boisson entre les services, elles apportent leur fraîcheur et leur éclat tout à fait inspirants pour une cuisine de haut niveau.

 

Ma pratique

Je suis autodidacte et me suis spécialisée sur les plantes sauvages depuis plus de 15 ans.

Dans la mesure du possible, je ne cueille pas à plus de 10km autour de Charolles afin de mettre en valeur

'le terroir' si cher à Frédéric.

J'entretiens mes stations afin de préserver le renouvellement des plantes, suis toujours en recherche de végétaux intéressants à proposer en cuisine et selon la saison (cueillette 10 mois sur 12).

Je propose également un usage et des techniques appropriées en cuisine, le reste ne m'appartient plus...

C'est la vie du Chef Doucet et des plantes Charolaises, une relation qui je l'espère dépasse même sa cuisine et contribue à retisser les liens avec notre propre Nature.

Diane.